mardi 11 septembre 2012

Un reportage sonore sur Chirens

écoute du reportage sur casque dans le jardinet de l'ancienne poste
Caroline Fontana, aidée de Pascal Coullet (ingénieur son), a réalisé trois petits reportages sonores d'environ 10 minutes chacun à partir de l'interview de chirennois(e)s entre mai et juin 2012.

Vous pouvez les écouter en cliquant sur ce lien : http://chirensdelaire.bruikicour.fr/


Caroline a interviewé une cinquantaine de personnes, de tous les âges, certaines lors d’entretiens individuels, d’autres en groupe, dans le cadre de fêtes communales ou encore au hasard des rencontres. Ce travail ne prétend pas, bien sûr, traduire les opinions de tous. 
L’objectif de ce "diagnostic sonore" est d’aller à la rencontre des habitants, de ceux qui souhaitent spontanément s'exprimer, et aussi de ceux qui n’iraient pas spontanément s’exprimer dans le cadre des ateliers participatifs, pour tenter de comprendre comment on habite Chirens aujourd’hui. Les questions posées étaient ouvertes, avec deux orientations­: le récit du vécu des personnes dans la commune et la façon dont elles la perçoivent.
L'intérêt de ce reportage est de mettre des vécus et des points de vue très divers sur la place publique pour susciter le débat et l'échange sur l'avenir de la commune.
Il sera bientôt en écoute libre au sein de la bibliothèque.
   
                   



Quelques extraits marquants...
On a changé de façon de vivre et d'être.
De rural, c'est devenu un peu dortoir.
Chirens, c'est quand même un village.
Il n’y a pas 3 minutes sans voiture.
Il y a une qualité de vie (...) c'est la campagne sans avoir l'impression d'être coupé de tout. On a toutes les facilités dont on peut rêver à proximité (...).
Un village sans commerces c’est un village qui meurt.
Vous rencontrez des fois les gens, vous leur dites bonjour on dirait qu'on a décroché la lune.
Le jour où il n'y  plus de bars dans une commune c'est la mort du bled.
Il y a pas grand chose pour les jeunes ici.
Il y a deux parties dans Chirens, rive droite, rive gauche. C'est pire qu'un fleuve!
Ça coupe la vie sociale une route comme ça.

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